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REGISTRES D
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[i569]
de douze autres en robbe de dueil, et le chapperon en teste;
Les quatre coings du drap, portez par quatre chevalliers de l'Ordre;
Le grand dueil à destre;
La court de Parlement à dextre, le Corps de la Ville et autres Courtz, aux ordres acoustumez ;
Grand nombre d'archers de lad. Ville, pour empescher la presse et foulle du peuple(3).
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Le cheval bardé, amené par deux paiges;
Le chappitre Nostre Dame -1', avecq quatre torches et deux cierges ayans armoiryes doubles;
Arcevesques, evesques et abbez;
Monsr l'arcevesque de Sens'2';
Les heraulx allentour d'icelluy;
Deux gcntilz hommes portans le manteau de l'Ordre et le collier;
Le corps porté par douze gentilz hommes, [suivy]
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CC VI. —Pour mener Gravois et autres immondices
SUR LE FORT ENTRE LA TORTE SAINCT ANTOINE ET LA PORTE DU TEMPLE.
5 juillet i56g. (Fol. 173 r°.)
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ct #e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la ville de Paris.
"Il est enjoinct à tous tombeliers ct autres me-nans gravoirs et autres immondices sur les rampartz et pourtour d'icelle Ville, qu'ilz ayent à les mener sur le fort scitué entre la porte Sainct Anthoine et
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la porte du Temple, ou au lieu le plus commode que faire se pourra, pour asseoir en lad. place ung inoullin à vent(4', pour l'uthillité publique, suyvant la visitation faicte par nous et les Maistres des œuvres d'icelle Ville.
k Et est aussy enjoinct aux Commissaires des quaiz et pourtour de lad. Ville(5), de tenir la main à l'exe-
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ll> Dans le registre capitulaire de Notre-Dame, la cérémonie est rapportée en quelques lignes. (Archives nat.,LL. 259, -0'. 87 v°-)
(2> Nicolas, cardinal de Pellevé, archevêque de Sens du 16 décembre 1562 au 4 octobre 1592.
(" L'ordre du convoi du comte de Brissac, tel qu'il est décrit ici, a été publié par Dom Félibien, Histoire de la ville de Paris, t. V (Preuves, t. III), p. 4o5. Lo greffier du Parlementa consigné sur les registres de la Cour les délibérations relatives aux obsèques et une courte relation de la cérémonie. Le 18 juin la participation du Parlement fut réglée, et quarante-neuf membres désignés nominativement pour y assister, savoir : deux des Présidents de la Cour; six conseillers clercs et six conseillers lais de la Grand'Chambre, Jean Texier, président et six conseillers de la première des Enquêtes; Jean Vaillant, président, et six conseillers de la seconde; Florentin Regnard et six conseillers de la troisième; François Dury, président, et six conseillers de la quatrième; Jean Le Prévot, président, et six conseillers de la cinquième. Us devaient s'assembler en la Salle du Palais, en robes noires et chaperons noirs et sc rendre, conduits par les huissiers, jusqu'en une des salles de l'Hôtel de Ville, -pour plus commodement et à l'heure se Irouver à l'église Sainct Jehan de Greve;.. Le samedi 2D, la Cour fut invitée officiellement par madame la Maréchale, mère du défunt, et par le seigneur de Montfort, chevalier de l'Ordre du Roi. La relation du greffier du Parlement pour la cérémonie du 27 juin n'ajoute rien à celle du Registre de la Ville. (Archives nat., X" 1626, fol. 267 v", 299 et -'--' v°-)
--' Un maitre charpentier, Guillaume Régnier, demeurant rue Saint-Antoine, avait fait construire tout récemment deux moulins .à vent sur le boulevard de la Porte Saint-Antoine. Son droit étant contestable, les Prévôt des Marchands et Echevins, par mandement du 22 avril 1569, ordonnèrent à un sergent de l'Hôtel de Ville de l'assigner à comparoir au Bureau de la Ville et de produire tries lettres et tiltres en vertu de quoy» il avait fait édifier ces deux moulins. Nicolas Isambert lui porta cette signification le 3o avril, mais il refusa d'obéir. Deux nouvelles sommations qui lui furent faites les 3 et 4 mai restèrent également sans résultat. Alors la Villo fit saisir ses appareils et ustensiles par Ie même sergent, ce qui fut exécuté le 3 juillet suivant. Pièces annexées à un mandat de payement des gages de Nicolas Isambert, daté du i3 août i56g. (Archives nat., Acquits du domaine, H 20651.) La construction du moulin à vent, dont il est ici question dans notre Registre, fut sans doute décidée en conséquence de l'interdiction de moudre faite à ce Guillaume Régnier. Du reste les moulins des alentours de Paris avaient été ruinés pendant la seconde guerre civile et leur réédification était encore urgente sur plusieurs points. Le io mars 1569, François Imbert, notaire au Châtelet, demandait la reconstruction d'un moulin lui appartenant, assis sur la chaussée Saint-Denis, entre le faubourg et la Chapelle, qui avait été brûlé par les Huguenots. Une autre requête, datée du 8 juillet i56o, était adressée à la Ville par Jean Marie, meunier demeurant sur le Pont-aux-Meuniers, pour qu'il lui fût permis nde faire construire et ediffier ung moulin à vent sur le fort du rempart du Temple, au dedans du fort et fossez dud. rempart, selon et en la mesme maniere qu'il en a esté puis nagaires ediffié sur le rempart de la porte du Temple..., aux charges et conditions des aultres bourgeois qui en ont faict bastir sur les aultres boulevertz et rampartz, depuis que lesd, ennemys estoient partis de Sainct Denis en France». (Archives nat., Q1 1099-00, fol. 18 v°, 20 v°.) Ce registre contient encore d'autres renseignements sur la reconstruction des moulins parisiens à cette époque.
(5) En i56g,les Commissaires des scays, riviere, fossez, rempartz et pourtour» de la Ville, se nomment Jean Jacquet, Philippe Dubois, Jean Auger, Philippe Lair, Hector Duchemin, Lucas Pommereux et François Vacher. A la date du 12 août 156g, on trouve parmi les Acquits du domaine, deux mandements adressés à François de Vigny, Receveur de la Ville, pour leur payer : 1° 8 livres parisis, «pour leurs peines et sallaires d'avoir faictz plusieurs executions et commandemens à plusieurs personnes, durant le temps d'un
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